Tamézuki* et Nagashisuki**

(29 avril au 3 mai 2024)

Une semaine aux Allumettes à Trélazé (49), cette fois c’est moi la stagiaire, je suis formée par Jean-Michel Letellier à la fabrication de papiers. De la pâte à la feuille non comme support à lithographier mais comme fin en soit.

Différentes fibres végétales en suspension dans l’eau, que j’apprends à entremêler pour jouer avec leurs résistances mécaniques mais aussi leurs langages plastiques.

Totalement conquise, je me demande pourquoi je ne me suis pas plongée dans cette « cuisine » aqueuse plus tôt !
Il aura fallu la rencontre il y a quelques mois de Jean-michel, qui se présente déjà stagiaire curieux, actif et initiateur,  à une de mes propres formations Le petit jaunais « Leporello, portefolio, cahiers reliés » . Il s’avère maintenant être un patient pédagogue, accueillant les singularités. Il partage avec Miki depuis une vingtaine d’année un atelier d’artistes Letellier-Nakamura où iels travaillent des papiers monumentaux. Il accueille avec humilité ses trois stagiaires avides de connaissances et de manipulations de ses tamis de petits formats.

Une certaine familiarité version froide et légère avec la céramique, où ce terme « cassant » n’engage pas les mêmes conséquences ! 

J’ai amené pochoirs et biscuits de faïence pour les associer, plutôt fusionner à froid au washi*** ; porosité de l’un avec aqueuse liberté de l’autre. 

Je présente enthousiaste dans mes vitrines du Solilesse les différentes expériences ainsi menées.
Prêtes à les développer…

* Tamézuki : méthode plongeante européenne

** Nagashizuki : plonger le tamis et rejeter l’excédent de pâte dans le bac

*** Washi : papier artisanal japonais

Publié par nancysulmonta

artiste en édition

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